Photographe et lithographe.
J’aime beaucoup parler de la vie de Louise Franziska Möllinger car en deux temps trois mouvements elle remet en question les clichés associés aux femmes #photographes de son époque.
En lisant des textes portant sur l’histoire de la photographie, je tombe assez souvent sur l’idée que les femmes photographes étaient trop faibles pour transporter le volumineux matériel requis pour réaliser des clichés à l’époque des daguérréotypes😤. Comme le chantait si bien les @spicegirls- Stop right now, thank you very much – car des chicks qui ont pris des photos en extérieur, y’en a plein avant l’arrivée du #kodak version handy.
À partir de 1842, Franziska Möllinger voyage (seule!) en Suisse 🇨🇭 afin réaliser des photographies en #daguerréotypede paysages et de sites (avec son gros équipement lourd qu’elle transportait seule!). Puisque les daguerréotypes permettaient de produire une seule copie (pas pratique pour le buziness!), Franziska Möllinger a exploré (seule!) différents procédés afin de pouvoir reproduire en plusieurs copies ses images. Dès 1844, elle met au point un procédé permettant de transférer ses daguerréotypes en lithographies pouvant être réimprimés.💪
Si les historiens sont prêts à reconnaître que Franziska Möllinger est la première personne en #Suisse à avoir utilisé ce procédé pour reproduire des images, cet apport à l’évolution technique du médium photographique réalisé par une femme (seule!) est rarement mentionné dans les faits saillants de l’histoire de la photographie (bou-ouh)👎. Pourtant, la question de la reproduction de l’image en quantité non limitée a été cruciale aux avancées technologiques de la photo. C’est un gamer changer, yes madame. 🦄
Franziska Möllinger est décédée en 1880 des suites d’une longue maladie, fort probablement causée par les produits chimiques 💀 utilisés dans les divers procédés photographiques encore expérimentaux à cette époque.
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